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Necker
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Necker -Michel-Hamon Duplessis - Château de Versailles |
Lorsque
Louis
16 monte sur le trône en 1774, il constitue un gouvernement d'hommes de
valeur à l'exception de leur chef Maurepas.
Turgot qui est
nommé aux finances partageait les vues des "Économistes" sa profession
de foi était - point de banqueroute, point d'augmentation des impôts,
point d'emprunt- Il tente de redresser la situation financière
du Royaume. Pour cela il faut s'attaquer au fonctionnement des marchés et aux
privilèges. Mal desservi par la conjoncture, mauvaises récoltes, attaqué par les
privilégiés et notamment par la Reine, il est renvoyé en 1776. Turgot est remplacé par un ex-banquier Genevois protestant Necker qui, malgré sa grande fortune, avait la réputation d'un honnête homme. Admirateur de Colbert, il avait combattu les idées de Turgot mais la situation financière devint de plus en plus difficile et notamment en raison des dépenses engagées pour la guerre contre l'Angleterre en Amérique et ailleurs ainsi que par le blocage de la situation par les privilégiés la situation devient vite intenable. Il essaie de résoudre les problèmes par l'emprunt, Turgot s'y était toujours opposé. En 1781 il publie un exposé des réformes qu'il avait faites sous le titre "Compte rendu au Roi" qui eut le mérite de rapporter le montant des rentes énormes versées aux courtisans. Tous se dressèrent contre lui, il démissionna. Remplacé par Calonne, ancien intendant, en 1783 celui-ci essaie de restaurer la confiance en donnant l'illusion de l'opulence, les fêtes succèdent aux fêtes mais la confiance ne dure pas longtemps. Il se résout à entreprendre des réformes et notamment d'appliquer l'idée de Turgot de créer un impôt sur la propriété sans privilège. Réforme évidemment repoussée qui conduit à son renvoi en 1787. Brienne ( Archevêque Loménie de Brienne) le remplace, mais, devant les difficultés, la réunion des états généraux est envisagée pour 1792 mais il démissionne en 1788. Acculé à la banqueroute, le roi décide de convoquer les États Généraux, qui n'ont jamais été réunis depuis 1614, le 1er mai 1789 et en août 1788 il rappelle Necker Au printemps 1789 le scrutin commence dans un climat social tendu, chômage, mauvaise récolte. Le scrutin est très large , quasi universel masculin à plusieurs degrés le nombre variant suivant les villes. La France d'alors compte 29 millions d'habitants. La rédaction des cahiers de doléances commence, ils révèlent de profondes divergences dans une France très corporatiste. Il est décidé que les États Généraux voteraient par ordre, Noblesse, Clergé, Tiers État chaque ordre ayant une voix. Necker avait obtenu que le nombre de député représentant le Tiers soit doublé mais le vote se faisant par ordre le nombre de député était sans effet sur le vote. Il est clair que dans ce cas la Noblesse et le Clergé étant privilégiés, le Tiers État ne pourrait parvenir à entamer ces privilèges et faire adopter une constitution. Les discussions stériles s'éternisant, le 17 juin 1789, sous l'instigation de Sieyès, le Tiers, puisqu'il représente les 93/120èmes de la population, se proclame assemblée Nationale et prend des décisions en matière d'impôt. Le roi décide alors d'organiser une séance au cours de laquelle il annulerait ces décisions, la salle des menus plaisirs dans laquelle se tient les États Généraux est fermée afin d'y effectuer les travaux nécessaires. Au matin du 20 juin, le Tiers trouvant porte close décide de se réunir dans la salle du jeu de paume. Sous la présidence de Bailly, et sur proposition de Mounier, ils jurent "de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeraient jusqu'à ce que la Constitution du Royaume fût établie et affermie sur des fondements solides", ce que l'on appellera le serment du jeu de paume. Le 23 juin, le Roi casse les décisions du Tiers et ordonne aux députés de se retirer. Le Tiers ne bouge pas, le Roi fait demander par le marquis de Dreux-Brézé maître des cérémonies, de quitter les lieux c'est alors que Mirabeau lui répond par la fameuse phrase "allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes". Le roi capitule et le 27 il ordonne au Clergé et à la Noblesse de se joindre au Tiers.
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LES PERSONNAGES :
Les États Généraux étaient composés notamment:
Clergé: Les abbés Maury, Talleyrand, Sieyès, Grégoire
Au Tiers: le Comte de Mirabeau qui rejeté par la noblesse était parvenu à se faire élire par le Tiers de Provence, Bailly, Barnave et Mounier de Grenoble, Robespierre d'Arras, Pétion, Thouret, Le Chapelier,Target, Malouet, Duport
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QUI GOUVERNE CHEZ NOS AMIS ET/OU ENNEMIS
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Informations sur la fiche | |
Numéro | 88/145 |
Numéro -1ère République | 1/12 |
Dernière révision | 04/02/2010 |