Economie de la culture 2013
Domaine |
Revenu en milliards d'euros |
Variation 2013/2011 |
Emplois |
Presse |
10,5 |
-6% |
107 500 |
Télévision |
10,2 |
-3,9% |
134 700 |
Publicité communication |
14,4 |
+1% |
127 600 |
Spectacle vivant |
6,6 |
+3% |
235 200 |
Musique |
5,3 |
+2,8% |
234 700 |
Arts visuels (Architecture, Musées, design, Arts
graphique) |
20,4 |
+8% |
304 000 |
Radio |
1,4 |
- |
16 000 |
Cinéma |
2,9 |
-9,3% |
101 600 |
Jeu vidéo |
3,0 |
-6% |
19 600 |
Livre |
4,6 |
-3% |
64 000 |
|
79,3 |
|
1 344 900 |
Les statistiques du ministère de
la culture sont différentes de celles du Monde ci dessus.
L'ensemble des textes et tableaux ci-dessous sont
tirés de l'ouvrage :
Le poids économique direct de la culture en 2021 de Nicolas
Pietrzyk publié sur le site du ministère de la culture.
En 2021, le poids économique direct de la culture, c’est-à-dire la
valeur ajoutée de l’ensemble des branches culturelles, s’établit à 86,7
milliard d'euros et à 45,3 milliards de valeur ajoutée
soit 2,0 % de l’ensemble de l’économie. En 2013 un rapport gouvernemental
établissait le poids de la culture à 3,2% du PIB avec une valeur ajoutée
de 57,3 milliards d'euros et un effectif de 670 000 personne
La presse régresse:
Au cours de ces vingt dernières années. le recul régulier de la part
de la presse dans la valeur ajoutée culturelle constitue la
transformation la plus notable du secteur culturel. Cette part diminue
en effet de prés de 9 points entre 2000 et 2021, le poids de la branche
presse passant de 18 % à près de 9 % (graphique 2). Le recul de la
presse sur le long terme s'explique notamment par la baisse du nombre de
points de vente (- 28 % entre 2011 et 2021%) et surtout par la baisse
des recettes publicitaires, induite par le recul du support physique au
profit de la presse en ligne et par une moindre audience. En effet,
selon la dernière enquête • Pratiques culturelles ?, 51 % des Français
ont lu un journal en 2018 contre 77 % en 1973, et les réseaux sociaux
deviennent une source d'information croissante pour les plus jeunes_ Le
secteur de la presse connaît une baisse de la consommation des ménages,
de l'ordre de 61 % au cours des vingt dernières années .
Le raisonnement qui attribut à la diminution des points de vente de
la presse la réduction du poids de celle-ci semble un peu fallacieux ne
serait-ce pas plutôt que les points de vente disparaissent par ce qu'il
y a moins de lecteurs et donc moins d'acheteurs ?
Extrait du "Monde " du 28
novembre 2015
https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Etudes-et-statistiques/Publications/Collections-de-synthese/Culture-chiffres-2007-2023
https://www.economie.gouv.fr/files/03-rapport-igf-igac-culture-economie.pdf |